OKINOERABU
Position : N 27° 19 48 , E 128° 34 12
Okino pour les intimes... Après un beau bord de près pour venir de Yoron, nous nous arrêtons à China, port sud de l’ile d’Okinoerabu.
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Nous ne sommes pas longtemps seuls entre ces quais bétonnés, les voitures s’arrêtent :”D’où venez-vous? Où allez-vous?” Photos…Entre autres visiteurs Uchi et Hioroko nous proposent un tour de l’île.
On est impressionné par les constructions de jetées, quais et ports qu’il y a dans ces îles. Pas d’abri naturel, des tempêtes et typhons très fréquents. Bien que nous soyons à la belle saison le temps est instable, nous sommes bien contents de trouver ces abris sûrs, même s’il n’est pas toujours évident d’y manoeuvrer.
Oubliée la liste des escales faite à grand peine à Naha, nous nous arrêtons là où nous pouvons, toujours bien accueillis, pas trop inquiétés par les autorités.
Si “Hanami”, la contemplation des cerisiers en fleurs, se termine à Tokyo, ici nous sommes en pleine floraison des lys, “lilies blossom”.
Ile essentiellement agricole : canne à sucre, tabac, fleurs, pommes de terre, avec des champs miniatures souvent creusés dans le corail.
Fini le cliché du japonais qui vit vieux avec un régime poisson-soja! Ici on se nourrit de cochon et pommes de terre, on lève volontiers le coude et on aime beaucoup blaguer. C’est dans l’Okinawa que le Japon compte le plus de centenaires.
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Visite de grottes calcaires extraordinaires.
Vendredi 30 avril 2010
Pas bougé de China. Nous avons fait la connaissance de Ako et Emile. Venant de Sendai au nord de Tokyo ils ont construit une résidence secondaire à China et apprécient comme nous le sourire et la gentillesse des habitants de l’Okinawa. De l’avion qui les amenait à Okinoerabu ils nous ont aperçus sous voiles et sont venus nous inviter. Emile est professeur d’université, chercheur en “Environmentally Friendly Materials”, Ako est interprète, une pause reposante dans notre apprentissage du japonais! Nous passons de bonnes soirées ensemble: ils aiment le bon vin, la cuisine et la pêche, ils aiment recevoir et nous font rencontrer beaucoup de monde, c’est très agréable.
Fête shintoiste de la mer, c’est l’occasion pour nous d’approcher cette religion propre aux japonais.
Plus qu’une religion avec des dogmes et une morale le shintoisme est une démarche spirituelle qui aide l’individu à rester pur et heureux dans un monde d’essence divine, nous explique Masuko. Tout élément ou force de la nature a une âme: pierre, arbre, mer, montagne, vent, tout a un kami qu’il faut fêter, vénérer, craindre…Le calendrier shintoiste ponctue la vie des japonais de nombreux festivals, les matsuri, où l’on célèbre la vie et les différentes étapes de la vie, la nature et les saisons; les sanctuaires shintoistes sont reconnaissables à leur portique rouge, le torii.
Cette fête de la mer est aussi pour nous une occasion de voir les japonais à la plage:
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