Back to Japan

Publié le par kauana blog

Belle nav’ jusqu’à Tsushima; après un vent arrière hésitant en quittant Busan nous arrivons dans le canal de Tsushima avec 25 noeuds de Nord Ouest, ça gaze !

 

Arrivée à la tombée de la nuit à Izuhara.  Les autorités  sont là, douze personnes, ma parole c’est une école!

Place à quai au milieu des pêcheurs, c’est la saison du calmar et du thon.

 

A peine le temps de saluer notre voisin d'un heureux "konishiwa", que Rémi se voit offrir deux thons; pour remercier il amène quelques bouteilles de « shoju » coréen, le pêcheur revient avec un troisième thon et plein de courbettes... Nous sommes bien au Japon!

Nous repartons le lendemain pour Iki, cette ile douce et nostalgique, aux tons roses et beiges, aux vallées plantées de riz et d'orge, où nous étions passés en octobre. Masutaka San qui tient une boutique de vins et alcools nous attend, avec une bouteille de bordeaux.

 

Masutaka San nous emmène visiter des distilleries de « shochu ». Une saine occupation par ce temps : il neige!

 

On connait bien le saké, un vin obtenu par fermentation du riz, qui se boit chaud ou froid et ne dépasse pas 17°. Mais ce qui se boit de plus en plus au Japon, nous dit-on, c’est le « shochu », un breuvage plus fort, obtenu  par  fermentation de riz, orge, patate douce, ou canne à sucre selon les régions, suivie d’une distillation, comme le whisky ou la vodka.

 

Entreprises familiales ou coopérative, à Iki on a sa recette spécifique : le riz est d’abord nettoyé, et « malté » avec une enzyme,

 

puis il est mis en fermentation pendant sept jours; ensuite on ajoute de l’orge, deuxième fermentation qui dure également sept jours, puis distillation.

Le shochu est ensuite conservé dans des tonneaux venus d’Espagne pendant deux  à quatre années, avant d'être mis en bouteille. Il titre entre 19° et 45°, parfois beaucoup plus... 

 

Le « toji » ou maitre de production, Tomoyuki Harada, nous fait goûter sa production ...

 

Publié dans JAPON

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