NO CUCARACHAS !
No cucarachas !C’est toujours ce qu’on craint de retrouver quand on laisse le bateau …Mais non ,pas un cafard , c’est le désert à bord …
Notre séjour en France a été intense, marqué par de chaudes retrouvailles avec la tribu et un passage par les soixantièmes hilarants mémorable ; merci à tous …Au Japon ces latitudes se fêtent en rouge , quand on atteind le « kanreki " on entame un nouveau cycle de vie !
Ici c’est l’hiver , températures de la Côte d’Azur ,nuits fraiches , des passages de fronts froids suivis de dépressions océaniques , pluies diluviennes pendant quelques heures puis ciel bleu à nouveau .
La ville d’Ensenada n’offre rien de spécial ; un vignoble occupe l’arrière pays , nous nous régalons de mariscos dans les petites échoppes du port , souvent au son d'un mariachi
On ne sait pas trop si on est au Mexique ou dans une colonie américaine .Obtenir un simple document administratif demande une semaine de démarches et des heures d’attente , on est bien en Amérique du Sud …Je donne une lettre à poster au bureau de la marina ,j’apprend qu’elle partira à San Diego , une voiture passe la frontière chaque jour avec le courrier pour qu’il soit posté des USA, c’est plus sûr : on est bien chez les gringos …
La vie dans la marina serait terriblement lénifiante si nous n’avions entamé une cure de remise en forme .En effet après tant d’années en pays humides la priorité c’est de se dérouiller : tous les instruments du fitness center , la piscine , le jacuzzi ,plus le personnel mexicain pour nous choyer et quelques jeunes sportifs adeptes du club pour nous stimuler. ..voilà de quoi réparer les vertèbres qui coincent et les courroies qui grincent .
Sans illusions tout de même quant aux résultats nous préparons une transformation importante du bateau , du moins psychologiquement : l’électrification d’un winch , celui qui nous sert à hisser la grand voile et éventuellement à remonter la dérive .C’est le début de la gériatisation de Kauana , on devrait recevoir les pièces nécessaires en Février à LaPaz.
Notre voisin n’a pas attendu aussi longtemps ; voilà 25 ans qu’il a troqué son voilier contre un gros motorsailor. Ainsi , à 67 ans, il peut continuer à sillonner les côtes de Baja California comme il le fait depuis toujours semble-t-il , à la recherche des meilleures « breaks » .C’est la quête mystique du chasseur de vagues …Elle permet de garder la forme en tous cas !
Forts de quelques spots choisis dans sa bible nous partons demain , le long de cette côte qui abrite les plus célèbres vagues à surfer du monde …ça promet pour les mouillages !
Bon Noël à tous , bonnes fêtes de fin d’année , vous serez sûrement plus à plat que nous !